Une altercation entre deux frères, dans la nuit du mardi 1er décembre 2020, à Odienné, a viré au drame, avec la mort de l’un des protagonistes.
Scène tragique, un homme d’aspect amaigri baignant dans son sang et gisant presque dans un coin du mur Est d’une pièce. Autour, un tas d’objets jonchent pêle-mêle, le sol. Il est minuit passé quand le médecin commis à la tâche achève son constat. La conclusion, une entaille profonde au niveau du cou, faite avec un objet tranchant.
Le corps est celui de Vassiriki Diakité, 48 ans. Le bourreau désigné, son cadet Mamoudou Diakité, un quadragénaire également. La concession léguée par Diakité père, qu’habitent les deux frères, au quartier Libreville a été le théâtre de ce fratricide.
Selon l’unique témoin des événements, un intime de la victime dont il est l’hôte depuis un peu plus d’une semaine, la dispute a débuté, peu après 20 heures quand le cadet s’est enfermé dans la maison et en a refusé l’accès à son aîné qui éprouvait le besoin d’y pénétrer.
« Cela faisait une semaine que j’étais à Odienné et mes activités ne m’avaient pas encore permis de m’attarder dehors, la nuit. J’en ai éprouvé l’envi ce mardi après la prière de 20 heures et j’ai fait la proposition à Vassiriki qui a accepté de m’accompagner. Etant un ami, il m’offre l’hospitalité chaque fois que je suis en ville », a conté l’homme.
Ainsi décidé, d’après lui, la victime se dirige vers la maison pour récupérer des clés. Il va se heurter au refus de son cadet, enfermé à l’intérieur qui l’abreuve d’injures.
« Après m’avoir pris à témoin, il a continué à cogner sans succès à la porte. Il s’est énervé et s’est saisi d’un seau pour asperger Mamoudou d’eau, depuis l’extérieur, puis de sable. Et ce, malgré mes appels à la retenue », a continué de relater l’ami de la victime.
La suite, Vassiriki réussi à arracher l’antivol de la fenêtre. S’empare d’un bâton et accède à l’intérieur de la maison. Des cris alarmants fusent poussant le témoin à s’engouffrer, lui également dans la fenêtre dégagée, à la suite de son ami. Il va à sa grande désolation le découvrir étendu de tout son long, perdant abondamment de sang.
Mamoudou, brandissant un couteau pliant, est hystérique et le menace à son tour avant de finalement ouvrir la porte et de s’enfuir. le présumé fratricide est toujours en cavale.
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